L’étude des fluctuations polarisées du rayonnement fossile à 3K (Cosmic Microwave Background, CMB) apparaît aujourd’hui comme une voie incontournable pour progresser dans notre compréhension de l’Univers. Le niveau de signal attendu, quelques nK pour le mode B le plus faible, requiert une chaîne de détection à la fois ultra sensible et extrêmement immune aux effets parasites instrumentaux.