Le démon syslogd
permet d'enregistrer diverses activités du système, comme les messages de déboguage ou les avertissements affichés par le noyau. Son fichier de configuration, /etc/syslog.conf
, permet de spécifier l'endroit où les informations doivent apparaître. Par exemple :
kern.warn;*.err;authpriv.none /dev/tty10 *.emerg * mail.* -/var/log/mail *.warn /var/log/warn
La syntaxe de ce fichier est la suivante :
dispositif.niveau; dispositif.niveau...
où dispositif représente l'application ou le service d'où le message émane (ce peut être le démon courrier mail, le noyau kern, les programmes utilisateurs user, les programmes d'identification auth, tels que login
ou su
), et niveau la gravitée du message :
debug
pour déboguage.
info
pour information.
notice
pour notification.
warning
pour avertissement.
err
pour erreur.
crit
pour critique.
alert
pour ``panique à bord''...
emerg
pour ``rien n'va plus''...
Les messages envoyés à /dev/console
seront envoyés à la console virtuelle courante, où une fenêtre xterm lancée avec l'option -C.
On peut effacer les fichiers de compte rendu si ils devient trop imposants, mais certains systèmes risquent de se plaindre. Il faut alors recréer un fichier vide, à l'aide de la commande touch
, par exemple9.11.
Pour faire en sorte que les modifications du fichier de configuration, /etc/syslog.conf
, soient prisent en compte, il faut que syslogd
recoive le signal -1, appelé SIGHUP
:
kill -HUP `cat < /etc/syslog.pid`
Le fichier /etc/syslog.pid
contient le numéro de processus de syslogd
. Les fichiers suivants sont rattachés à syslogd
:
/var/adm/wtmp
contient la date et la durée des sessions de chaque utilisateur du système (utilisé par la commande last
).
/var/run/utmp
contient des informations sur les utilisateurs actuellement connectés sur la machine (utilisé par les commandes who
, w
ou finger
).
/var/log/lastlog
est lui aussi utilisé par divers programmes, dont finger
.